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Fer, acier... Les rejets industriels se transforment en roche à une vitesse inimaginable

Fer, acier... Les rejets industriels se transforment en roche à une vitesse inimaginable
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35 ans : c'est le temps record qu'il aura fallu pour que des rejets industriels se transforment en roche, ont découvert des scientifiques britanniques. Comment est-ce possible ?

Sable, grès, calcaire, charbon… Malgré la diversité de leur aspect, les roches sédimentaires forment une famille unie. Leur point commun réside dans leur mode de formation : provenant de la destruction de roches dont les morceaux (ou éléments chimiques) ont été transportés par les rivières, les glaciers ou le vent jusqu'à un lieu de dépôt, elles incluent souvent des traces de vie (université de Limoges).

Ainsi, l'âge d'une roche sédimentaire se chiffre habituellement en millions d'années. Une roche datée de 35 ans pourrait donc sembler inimaginable ; pourtant, une étude publiée en avril dans la revue scientifique Geology fait état de son existence (A. Owen, J.M. MacDonald & D.J. Brown, 2025).

Tout est parti d'analyses menées à Derwent Howe, dans le nord-ouest de l'Angleterre. Cette bourgade industrielle abritait, aux XIXe et XXe siècles, des fonderies de fer et d'acier. Les rejets de ses hauts-fourneaux, appelés "scories", se sont ainsi accumulés au fil du temps sur le littoral.

Piégée dans la roche, une languette (...)
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