Évasions, prises d’otages et exécutions en direct : comment les gangs ont plongé l’Équateur dans un terrible chaos

Dimanche, l’ennemi public n°1 d’Équateur, Adolfo Macías, s’échappait de la prison de haute sécurité où il était enfermé. Otages, exécutions, fusillades : quelques heures plus tard, les gangs prenaient les armes et un terrifiant déferlement de violences s’abattait sur le pays.
Dimanche 7 janvier, ainsi que l’expliquait alors le Guardian, était allumée la première mèche d’une terrible explosion de violences qui, depuis, a mis l’Équateur à feu et à sang. Considéré comme le plus grand criminel du pays, patron du gang de narcotrafiquants nommé Los Choneros et surnommé « Fito » comme l’a relaté le Parisien, Adolfo Macías Villamar disparaissait de sa cellule dans la prison de haute sécurité à Guayaquil.
Dans la foulée, le président du pays, Daniel Noboa, faisait appel à toutes les forces armées du pays et déclarait un état d’urgence pour 60 jours, expliquant que « le temps était compté pour ceux qui ont été condamnés pour trafic de drogue, assassinats et crime organisé et qui expliquent au gouvernement ce qu’il doit faire ».
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Une plongée dans la violence, le crime puis le chaos
Adolfo (…)
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