Et si les chevaux préhistoriques pouvaient nous aider à mieux protéger la biodiversité actuelle?

Le cheval, originaire d’Amérique du Nord, a longtemps franchi les continents bien avant sa domestication. En retraçant ces migrations anciennes, une vaste étude internationale met en lumière l’importance des corridors écologiques pour préserver la biodiversité aujourd’hui.
Et si les migrations équines du passé pouvaient éclairer notre manière de préserver la biodiversité actuelle ? Une étude d'envergure internationale publiée dans Science retrace les voyages fascinants des chevaux entre l’Amérique et l’Eurasie durant le Pléistocène, une période qui s’étend de 2,6 millions à 11 700 ans avant notre ère. Menée par le Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CNRS/Université de Toulouse), cette recherche mobilise génomique, géochimie et savoirs autochtones, en réunissant 57 scientifiques - dont 18 issus des Nations Lakota, sqilxʷ (suknaqin/Okanagan), Blackfoot, Dene’ (Athabascan) et Iñupiaq - dans une démarche collaborative respectueuse des différents systèmes de connaissance. Elle tire des enseignements concrets sur l’importance des corridors écologiques.
Comprendre les anciennes migrations pour préserver la biodiversitéApparus en Amérique du Nord il y a environ 4 millions d'années, (...)