Entre la Corse et le Vatican, des liens historiques et mouvementés

La Corse, où se rendra le pape François dimanche, n'a encore jamais accueilli de souverain pontife sur son sol mais partage avec le Vatican des liens historiques anciens et mouvementés, à l'image de la création de la garde corse papale au XVIIe siècle.
Si la visite du pape François en Corse ce dimanche sera la toute première visite d'un souverain pontife sur l'île, l'histoire reliant l'"île de Beauté" et la papauté remontent au VIe siècle, avec l'implantation du monachisme (état de vie monastique) sous le pape Grégoire Ier.
C'est une lettre de ce dernier, datée du 17 juin 601 et invitant les fidèles à élire un nouvel évêque, qui atteste de l'existence de l'évêché d'Ajaccio, selon le site du diocèse qui recense aujourd'hui une soixantaine de prêtres.
Mais la première grande étape historique intervient en 774, lorsque Charlemagne offre la Corse au pape Adrien Ier, faisant entrer l'île dans ce qui deviendra les États pontificaux.
"À la fin du XIe siècle, le pape Urbain II va passer par l'entremise de l'archevêque de Pise pour continuer à garder la Corse dans l'orbite vaticane", rappelle à l'AFP Antoine-Marie Graziani, professeur d'histoire moderne à l'université de Corse.
"Au XIIIe siècle, (...)
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