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En Suisse, la fabrication des cloches olympiques se perpétue dans une fonderie familiale

En Suisse, la fabrication des cloches olympiques se perpétue dans une fonderie familiale
Publié le , mis à jour le

Depuis trois générations, la Fonderie Blondeau de La Chaux-de-Fonds (Suisse), fabrique les cloches du dernier tour dans les épreuves olympiques à la demande d’Omega, le chronométreur officiel des JO. Rencontres.

Au 26 rue de l’hôtel de ville, la maison grise a des airs de masure et s’il n’y avait pas le panneau coloré et l’enseigne ouvragée indiquant "Fonderie des cloches Blondeau", chacun passerait son chemin. C’est pourtant ici que sont créés des éléments du patrimoine olympique depuis 1980 et les jeux de Moscou : les l"ast lap bells", cloches du dernier tour en VF.

Ce sont elles qui sonnent au choix un moment de souffrance ou de soulagement, résonnent comme un augure de victoire ou de défaite. Elles sont utilisées dans sept épreuves pour prévenir du dernier tour ou du dernier round : athlétisme, vélo sur piste (et de route quand le parcours finit sur un circuit), boxe, triathlon, marche, VTT. Et en short track (patinage de vitesse) en hiver.

Une fonderie "au fin fond du Jura Suisse"

Lorsqu’on toque à la porte du 26, c’est Aloïs Huguenin, trentenaire en sueur et le visage noirci qui vient ouvrir. Le fils de Serge Huguenin et petit-fils de Raymond Blondeau dont la fonderie a gardé le (...)

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