Emmanuel Macron veut limiter la présence du loup dans les zones pastorales

Le président français a annoncé vouloir limiter l’expansion du loup dans les zones pastorales, quitte à autoriser davantage d’abattages. Une déclaration qui relance le débat entre éleveurs et défenseurs de la biodiversité, alors que les attaques se multiplient et que l’Europe assouplit déjà la protection de l’espèce.
Le président français a plaidé jeudi pour empêcher l'implantation du loup là "où il y a du pastoralisme", quitte à autoriser qu'un plus grand nombre de canidés soient abattus en France, où le débat entre défenseurs du loup et éleveurs est vif. "On ne va pas laisser le loup se développer et qu'il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres", a ajouté le chef de l'État en marge d'un déplacement dans l'Aveyron (sud-ouest).
"Et donc ça veut dire qu'il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage", c'est-à-dire autoriser d'en tuer davantage, a-t-il insisté. Le chef de l'État a notamment argué que la présence de l'ours, du loup "et même du vautour" conduisait les éleveurs à laisser leurs bêtes "en bas". "Et donc on a des terres qui redeviennent de la friche, de la broussaille et du coup qu'est ce qui se passe : je vous le parie, (...)