Du caoutchouc « made in USA » à partir de latex de pissenlit et de guayule du désert

Pour s’affranchir des menaces qui planent sur la production de caoutchouc naturel en Asie du Sud-Est, des chercheurs de l’université d’État d’Ohio (OSU) ont perfectionné des méthodes d’extraction du latex à partir de deux ressources végétales disponibles localement.
Malgré le développement du caoutchouc synthétique à partir du pétrole, l’industrie automobile demeure le principal débouché du caoutchouc naturel. Cette substance aux propriétés élastiques – qui s’obtient à partir du latex, un suc végétal – sert en effet à fabriquer les pneus des véhicules qui circulent partout dans le monde.
De nos jours, l’immense majorité du caoutchouc naturel est issu du latex de l’hévéa du Brésil. Si cet arbre est endémique du bassin amazonien, c’est en Asie du Sud-Est, où il fut introduit dès le XIXe siècle, que l’on trouve les principaux pays producteurs. Le caoutchouc a été reconnu comme l’un des principaux facteurs de déforestation au Cambodge (Petersen et al. 2015, cité par le WWF).
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Le défi : extraire le latex de plantes dont on ne peut saigner l’écorce
Pour s’affranchir des menaces qui pèsent (…)
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