Donald Trump se félicite de son échange chaleureux à la Maison-Blanche avec Bernard Arnault et son fils

Lors d’une visite à la Maison-Blanche, Donald Trump a affiché sa satisfaction après un entretien chaleureux avec Bernard Arnault, le PDG de LVMH, accompagné de son fils. Cette rencontre témoigne de leurs relations étroites.
Tl;dr
- Bernard Arnault reçu à la Maison-Blanche par Trump.
- Discussion sur la Coupe du monde de football 2026.
- LVMH engagé face aux tensions commerciales USA-Europe.
Diplomatie et affaires au cœur de la Maison-Blanche
C’est dans le mythique Bureau ovale que Donald Trump a accueilli, mardi 6 mai 2025, le patron du géant mondial du luxe, Bernard Arnault, accompagné de son fils Alexandre Arnault. Le président américain n’a pas manqué de saluer leur présence, qualifiant les deux Français de « très bons amis » avant d’annoncer une réunion privée.
Une scène qui en dit long sur l’influence croissante des dirigeants européens à Washington, alors même que les dossiers brûlants ne manquent pas entre les deux rives de l’Atlantique.
Quand le luxe s’invite dans le football mondial
Mais l’entretien ne s’est pas limité aux questions économiques. Quelques heures plus tôt, père et fils avaient été conviés à une réunion spéciale autour des préparatifs de la prochaine Coupe du monde de football 2026, prévue sur le sol américain. Si certains s’interrogent sur la raison d’une telle invitation, Donald Trump lui-même a levé le voile : « Je veux souhaiter la bienvenue à deux de mes très bons amis, Bernard Arnault et Alex Arnault ».
Et pour cause : le prestigieux trophée de la Coupe du monde des clubs, tout juste conçu par Tiffany – fleuron américain passé sous pavillon LVMH, illustre parfaitement cette alliance entre savoir-faire européen et ambition américaine. Un symbole fort à quelques mois d’une compétition qui s’annonce comme un enjeu majeur outre-Atlantique.
L’enjeu commercial, toile de fond persistante
La visite intervient dans un contexte tendu sur le front des échanges commerciaux. Récemment, Bernard Arnault, dont le groupe réalise près d’un quart de ses ventes aux États-Unis, appelait les dirigeants européens à « régler à l’amiable » les différends avec Washington. En toile de fond : l’offensive protectionniste lancée par le président républicain.
Ce climat incertain a d’ailleurs poussé nombre de grands patrons internationaux – citons entre autres Jeff Bezos ou encore Mark Zuckerberg, présents lors de l’investiture présidentielle en janvier dernier – à multiplier les déplacements à la Maison-Blanche.
Dynamique économique et stratégie d’influence
Si plusieurs chefs d’entreprise se pressent ces dernières semaines auprès des instances américaines, c’est bien pour préserver leurs intérêts face aux nouvelles menaces douanières. Certains n’hésitent plus à promettre des investissements massifs afin d’assurer la pérennité de leurs affaires sur ce marché stratégique.
Dans cette dynamique mouvante, la capacité d’adaptation du leader mondial du luxe s’impose comme un atout clé pour traverser les incertitudes transatlantiques et façonner un dialogue constructif entre partenaires historiques.
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