Des lettres érotiques exhumées d'un grenier à Besançon dévoilent un pan méconnu du peintre Gustave Courbet

Cachée depuis plus d'un siècle, la correspondance secrète et érotique du peintre français Gustave Courbet se dévoile dans une exposition à Besançon (nord-est), qui éclaire la personnalité de l'auteur de "L'Origine du monde".
L'exposition "Courbet, lettres cachées: histoire d'un trésor retrouvé", présente 38 des 116 lettres échangées de novembre 1872 à avril 1873 entre Gustave Courbet et la sulfureuse Mathilde Carly de Svazzema.
"C'est un trésor caché que l'on offre, nous à Besançon, à la lecture de tous", annonce la maire écologiste de Besançon, Anne Vignot, émue de pouvoir "lever le voile sur la personnalité" d'un peintre majeur du XIXe siècle.
En novembre 2023, les bibliothécaires de cette ville découvraient par hasard une petite pile de lettres égarée dans le grenier de la Bibliothèque d'étude et de conservation. Ils venaient de retrouver la relation épistolaire érotique de Gustave Courbet (1819-1877) et d'une dame de la bonne société parisienne.
Gardée pudiquement secrète de conservateur en conservateur en raison de son contenu explicite, cette correspondance s'était perdue, sombrant dans l'oubli.
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