Des hurlements d'effroi et des cris à glacer le sang: la nouvelle stratégie des parcs d'attractions

Cendrillon n’est plus aussi tendance. De Disney à Universal, les parcs d’attractions se concentrent désormais sur un nouveau moteur économique, l’horreur, pour séduire toute l’année un public avide de sensations fortes.
Aux oubliettes les princesses chantantes et les héros avec le cœur sur la main. Sous le soleil floridien, une étrange brume envahit les allées, des hurlements résonnent et Frankenstein prend vie… Il ne s’agit pas du tournage d’un film d’horreur, mais d'un avant-goût du village immersif "Dark Universe" du tout nouveau parc Epic Universe d’Universal à Orlando. Cette section ouvrira avec le reste du parc, qui aura coûté plus de 7 milliards de dollars, le 22 mai prochain.
Elle plongera les visiteurs dans un univers peuplé de créatures mythiques et personnages emblématiques revisités pour le XXIe siècle. Dracula, l’Homme invisible, la Créature du marais ou encore une nouvelle version de la Fiancée de Frankenstein y croiseront les curieux entre deux tavernes gothiques et manèges hantés. L’expérience se veut sensorielle et personnalisable : on peut même en ressortir grimé en loup-garou pour 169 dollars (environ 148 euros).
Longtemps réservée à la période automnale et à Halloween, (...)