Déclaration de l'ONU sur les océans: Greenpeace dénonce une "coquille vide"

À quelques jours de l’ouverture de la conférence des Nations Unies sur les océans à Nice, Greenpeace blâme le projet de déclaration, jugé trop peu ambitieux pour répondre à l’urgence écologique. L’ONG déplore un texte au "langage pitoyablement faible", sans engagement contre les énergies fossiles ou l’exploitation minière en eaux profondes.
"Belles paroles", "coquille vide" : Greenpeace a critiqué jeudi le projet de déclaration de la troisième conférence des Nations Unies sur l'océan (Unoc 3), qui s'ouvre le 9 juin à Nice, dans le sud-est de la France, y voyant un manque d'ambition pour "résoudre la crise des océans". "Le texte actuel montre une fois de plus clairement que les gouvernements ne prennent pas au sérieux la protection des océans et se contentent de belles paroles sans apporter de réels changements en mer", estime Megan Randles, cheffe de délégation de Greenpeace International à l'Unoc, citée dans un communiqué.
"Sans une amélioration drastique de cette déclaration, la Conférence des Nations Unies sur les océans deviendra un forum de discussion vide de sens", ajoute-t-elle. Cette conférence doit se tenir du 9 au 13 juin à Nice avec près de 190 délégations dont une cinquantaine (...)
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