Décidément, ça ne va pas fort (du tout) pour les porte-avions britanniques

Ils devraient être la fierté de la Royal Navy, mais peinent à prendre la mer : alors que le HMS Queen Elizabeth a dû annuler sa participation au colossal exercice « Steadfast Defender » avec l’Otan, son jumeau et remplaçant le HMS Prince of Wales a lui aussi connu quelques problèmes.
En langage commun et quelque peu fleuri, on pourrait dire : ça la fout mal. Ça la fout même très mal, et feu Elizabeth II, dont l’un des gros navires porte le nom, de se retourner dans sa tombe : garants de sa capacité de projection aux quatre coins d’un globe que l’Empire dominait autrefois de l’aube au crépuscule, le HMS Queen Elizabeth et le HMS Prince of Wales, les deux porte-avions britanniques, sont coup sur coup tombés en rade.
La Royal Navy manque de personnel
La première des mésaventures aéronavales de la Marine de sa Majesté est intervenue mi-janvier. Ainsi que nous le rapportions à la suite du Telegraph, un manque de personnel dans son groupe de soutien a empêché l’envoi en mer Rouge, où les Houthis font régner la terreur dans le trafic maritime civil comme sur les navires militaires occidentaux cherchant à les protéger, du HMS Queen Elizabeth.
Ce dernier, qui aurait coûté aux contribuables britanniques (…)