Dans d'infernales "workhouses" russes, des esclaves modernes travaillent par -20°C pour survivre

Les "workhouses" russes, ou maisons de travail, abritent des millions de personnes principalement sans-abri ou en grande précarité. Pour accéder à la nourriture et à un toit, par des températures glaciales allant jusqu'à -20°C, beaucoup se retrouvent piégés dans un système d'exploitation où l’esclavage semble être leur seul moyen de survie.
D’après Walk Free, une association internationale de défense des droits de l’homme, près de 1,9 million de personnes vivent dans des conditions proches de l’esclavage en Russie. Dans ce pays, les "workhouses" (maisons de travail), souvent illégales, exploitent les sans-abri, les migrants, les anciens prisonniers et les personnes vulnérables, les forçant à travailler pour des salaires dérisoires ou même sans rémunération, détaille The Insider ce mardi 4 février.
Dans des villes comme Saint-Pétersbourg, ces établissements se comptent par milliers, prenant l’apparence de centres de réhabilitation ou de communautés religieuses. Souvent financées par l’État, ces maisons de travail permettent à leurs propriétaires de générer d’énormes profits.
"Les hospices sont horribles. Mais quand il fait -20 °C dehors, que tu réalises que tu risques de mourir de froid (...)
À lire aussi sur Geo: