Crise de l'eau douce: un rapport de l'ONU alerte sur le manque de données

La dégradation de la qualité de l'eau douce affecte 3,7 milliards de personnes, selon un rapport de l'ONU Environnement, qui souligne l'absence de données dans de nombreux pays, rendant difficile une gestion efficace des ressources hydriques.
La qualité de l'eau douce, ressource essentielle et toujours plus rare, se dégrade, mais il est difficile de savoir à quel point, faute de données dans des pays où vivent 3,7 milliards de personnes, selon un rapport de l'ONU Environnement publié mercredi.
"La moitié la plus pauvre du monde contribue à moins de 3 % des données mondiales sur la qualité de l'eau", déplore l'ONU dans ce rapport, qui évoque notamment "4 500 mesures de la qualité des eaux des lacs" de la part de ces pays, sur un total de 250 000 mesures dans le monde.
Conséquence de ce manque de données et de ces "faibles niveaux de surveillance": "d'ici 2030, plus de la moitié de l'humanité vivra dans des pays qui ne disposent pas de données suffisantes pour éclairer les décisions de gestion liées à la lutte contre la sécheresse, les inondations, les impacts des effluents d'eaux usées et le ruissellement agricole", selon l'ONU.
L'analyse de l'évolution des écosystèmes aquatiques d'eau douce (...)