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Comment l’Occident lutte contre la domination russe sur des technologies clés du secteur nucléaire

Comment l’Occident lutte contre la domination russe sur des technologies clés du secteur nucléaire
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Si la Russie n’est pas le seul fournisseur d’uranium des Etats-Unis ou de l’Union Européenne, le contrôle de Moscou sur plusieurs technologies vitales rend l’Occident dépendant du secteur nucléaire russe, près de deux ans après l’invasion de l’Ukraine.

Titan des secteurs pétroliers et gaziers, la Russie n’est pas en reste du côté de son industrie nucléaire. Mais là où les importations de pétrole ou de gaz russe ont été presque intégralement interdites en Occident suite à l’invasion de l’Ukraine, les compagnies d’Europe ou des États-Unis continuent de commercer avec le poids lourd du nucléaire russe Rosatom.

Derrière cette position paradoxale se trouve un problème majeur pour les pays opposés à Moscou : la mainmise russe sur l’enrichissement de l’uranium rend, encore aujourd’hui, Bruxelles et Washington dépendants des entreprises russes.

L’information peut sembler étrange quand on prend en compte les approvisionnements français d’uranium. Selon Le Monde citant les chiffres transmis par Euratom, le Kazakhstan a fourni 27 % des 88 200 tonnes d’uranium importées par l’Hexagone entre 2012 et 2022, le Niger 20 %, l’Ouzbékistan 19 %, l’Australie et la Namibie 14 % chacun. On atteint ainsi quasiment (…)

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