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Comment évoluent les rituels funéraires au Japon

Comment évoluent les rituels funéraires au Japon
Publié le , mis à jour le

Alors que le Japon est confronté au vieillissement de sa population, les pratiques mortuaires évoluent.

La crémation du corps est obligatoire dans la plupart des régions du Japon. Pour une question d’espace, compte tenu de la faible dimension du pays, mais aussi pour des raisons religieuses : le feu dispose d’une vertu purificatrice.

Faute de place, de nouvelles solutions émergent

Après la crémation, une partie des cendres est placée dans une urne qui sera récupérée par la famille et installée sur un petit autel à domicile pendant quarante-neuf jours, le temps nécessaire pour guider l’esprit du défunt, avant que l’urne ne rejoigne le caveau familial.

Mais depuis quelques années, on peut opter pour une solution plus moderne : il est possible de se rendre dans un colombarium vertical – qui prend encore moins de place – où, sur présentation d’une carte à puce, un système automatisé vient présenter l’urne du défunt accompagnée de sa photo digitalisée !

Rien ne se perd... Tout se recycle !

Plus étonnant encore : pour renflouer les caisses, plusieurs villes, comme Kyoto, ont décidé de suivre l’exemple de Nagoya qui, depuis 1986, récupère les métaux précieux contenus dans les cendres des défunts (...)

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