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Comment ce peuple papouasien a-t-il survécu à une épidémie dévastatrice, transmise lors de festins mortuaires ?

Comment ce peuple papouasien a-t-il survécu à une épidémie dévastatrice, transmise lors de festins mortuaires ?
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La survie du peuple Fore, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, reste énigmatique après qu'une maladie mortelle ait presque ravagé la population : le kuru, transmis lors de pratiques qui impliquaient autrefois la consommation des défunts. Or, une étude nous en apprend plus sur les facteurs de leur résilience.

Dans les Hautes Terres orientales de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, un peuple papou est resté relativement isolé du reste du monde jusqu'au milieu du XXe siècle : les Fore, aux pratiques mortuaires aujourd'hui jugées comme "particulières".

En signe de respect à leurs proches décédés, ils organisaient des festins mortuaires, au cours desquels ils les mangeaient – les chercheurs, "par respect pour ces communautés", n'utilisent pas pour autant le terme de "cannibalisme", souvent associé à des actes de violence, mais celui d'"anthropophagie", incluant diverses pratiques culturelles ou rituelles.

Au milieu du siècle dernier, ces usages traditionnels auraient contribué à propager une épidémie mortelle, ravageuse sur la population. Et tout particulièrement, sur les femmes et les enfants. Alors, pour comprendre comment les communautés sont parvenues à survivre à la maladie, des scientifiques se sont (...)

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