"Chérie, j'ai rétréci le cabillaud", raies diables de mer, cacophonie sous-marine… Le Journal de l'Océan
De canicule en vague de chaleur, l'ambiance est étouffante. Sous l'eau également, en mer Méditerranée. Dans le reste de l'actualité océanique : des sauvetages de raies diables de mer, un cabillaud rétréci, et la crainte d'un tapage causé par l'exploitation minière en eau profonde.
Vous avez chaud ? Sachez que les poissons aussi. Une carte des anomalies de température en mer Méditerranée, publiée par le service européen Copernicus, rappelle en effet tristement celle éditée au début du mois de juin pour l'Atlantique par l'Observatoire terrestre de l'Agence spatiale américaine ("Une sévère canicule marine embrase les eaux bordant l'Europe du Nord", GEO.fr, 2 juin).
Pire, sur la visualisation de la NASA (données du 22 mai), le rouge le plus intense correspondait à plus de 4 degrés Celsius d'écart par rapport à la moyenne historique, tandis que sur celle de Copernicus (données du 22 juin), certaines zones se colorent en noir d'encre, reflétant un dépassement de plus de 5 °C versus la moyenne saisonnière.
Cet embrasement est l'une des hypothèses évoquées pour expliquer le fait que, depuis un mois, des raies géantes ou "raies diables des mers" (nom scientifique : Mobula mobular) s'échouent sur (...)
