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Chasse controversée en Nouvelle-Zélande : des centaines de chats tués

Chasse controversée en Nouvelle-Zélande : des centaines de chats tués
Publié le 04 juil. 2024 à 18:00, mis à jour le 04 juil. 2024 à 16:01

Chaque année, un abattage officiel est organisé en présence d'enfants, dans le double objectif de lever des fonds et de contrôler la population de chats sauvages. Qu'en pensent les protecteurs des animaux ?

Tl;dr

  • Concours d’abattage de chats sauvages en Nouvelle-Zélande, 370 victimes.
  • L’événement vise à collecter des fonds pour des projets locaux.
  • L’ouverture aux chats sauvages depuis 2023 suscite des critiques.
  • Appel à une évolution de la législation sur la stérilisation et l’abandon des chats.

Concours controversé en Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande a récemment été le théâtre d’un concours d’abattage qui a mené à la mort de 370 chats sauvages, un chiffre en hausse comparé à l’année précédente.

Cet événement, organisé dans le North Canterbury, a soulevé de nombreuses critiques de la part de défenseurs des animaux. En effet, il s’agit d’une compétition ouverte à tous les chasseurs de plus de 14 ans, enfants inclus.

Collecte de fonds ou cruauté envers les animaux?

À l’origine, ce concours visait à collecter des fonds pour divers projets à but non lucratif, comme le financement d’une école ou d’une piscine locale.

Selon Matt Bailey, l’organisateur de l’événement, cette compétition a évolué pour inclure les chats sauvages en 2023, ces derniers étant perçus comme une “menace pour la faune locale et le bétail” et porteurs de maladies.

Réactions mitigées face à l’événement

Cette initiative a suscité de vives réactions, notamment parmi les défenseurs des animaux.

Des militants de l’association Animal Save Movement ont critiqué le concours, notant la participation de jeunes enfants aux battues. “Il n’y a rien de conservateur à encourager des enfants à tuer des animaux”, a déclaré Sarah Jackson, une militante de l’organisation.

Appel à une évolution de la législation

Face aux critiques, l’organisateur a rappelé que des mesures étaient prises pour éviter la mise à mort de chats domestiques. De plus, les animaux abattus étaient préalablement piégés et vérifiés, avant d’être tués à l’aide d’une arme, afin d’assurer une mise à mort sans cruauté.

Finalement, cet événement a souligné la nécessité d’envisager une évolution de la législation concernant la stérilisation et l’abandon des chats domestiques.

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