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Ces poèmes chinois vieux de 1400 ans racontent la disparition d’un cétacé unique au monde

Ces poèmes chinois vieux de 1400 ans racontent la disparition d’un cétacé unique au monde
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Vénéré depuis des siècles par les poètes chinois, le marsouin aptère du Yangzi était autrefois omniprésent dans le fleuve. Une nouvelle étude révèle que ces vers anciens permettent aujourd’hui de retracer son déclin écologique sur plus de 1 400 ans.

Admiré, chanté, presque mythifié dans des centaines de poèmes anciens, le marsouin aptère du Yangzi était autrefois le prince discret du plus long fleuve d’Asie. Pourtant, cette affection littéraire et culturelle n’a pas suffi à enrayer son déclin. Une étude inédite, publiée dans Current Biology, montre que les vers des poètes chinois de l’Antiquité contiennent bien plus que de la beauté : ils recèlent une mémoire précieuse du territoire jadis occupé par ce cétacé d’eau douce aujourd’hui gravement menacé.

Les poèmes comme archives écologiques

En analysant 724 poèmes anciens mentionnant le marsouin aptère (Neophocaena asiaeorientalis), des chercheurs ont pu cartographier l’aire de répartition passée de l’animal. Une démarche originale, rendue possible par la forte présence du cétacé dans l’imaginaire et la culture des rives du Yangzi. "Protéger la nature n’est pas seulement la responsabilité de la science moderne ; c’est aussi profondément lié (...)

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