logo Geo

actualites · monde

Bernard Gui, le chasseur d'hérétiques oublié de l'histoire

Bernard Gui, le chasseur d'hérétiques oublié de l'histoire
Publié le 28 juil. 2024 à 20:19, mis à jour le 28 juil. 2024 à 18:23

Pour le personnage de l’inquisiteur du Nom de la rose, l’écrivain Umberto Eco s’était inspiré d’un dominicain français, évêque de Lodève. A l’heure où sort un coffret collector du film tiré du roman, GEO Histoire revient sur la vie de l’ecclésiastique : était-il vraiment aussi sanguinaire que son double de fiction ?

Ce devait être un discret thriller médiéval destiné à une poignée de lettrés et d’universitaires… Mais en 1982, l’écrivain et érudit italien Umberto Eco rencontra un triomphe populaire en librairie avec Le Nom de la rose, qui devint l’un des best-sellers de la décennie. Dans cette enquête à tiroirs, le moine franciscain Guillaume de Baskerville débarque, en l’an 1327, épaulé de son jeune disciple, Adso, dans une abbaye perchée au milieu des sommets alpins.

Une série de meurtres étranges touche le monastère, et certains croient déceler les basses oeuvres du diable. C’est dans cette atmosphère de suspicion qu’intervient Bernardo Gui, le grand inquisiteur envoyé par l’Église pour débusquer les envoyés du malin cachés derrière les meurtres.

Umberto Eco s’est inspiré d’un inquisiteur français : Bernard Gui

Eco fait du représentant du Pape un être froid, calculateur et cruel, incarnation (...)

Publicité
Partager
  • partager sur Facebook logo
  • partager sur X logo
  • partager par email logo

À lire aussi sur Geo: