Avec Trump, le climatoscepticisme et l'inaction écologique font leur retour au pouvoir

L'élection mercredi à la Maison Blanche de Donald Trump, ouvertement climatosceptique et favorable aux énergies fossiles, va marquer un tournant à 180° de la politique environnementale et climatique des États-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Donald Trump a promis durant sa campagne de "forer à tout va" et remis ouvertement en doute l'existence du changement climatique, à rebours de la politique de transition énergétique engagée par son prédécesseur Joe Biden.
Sa victoire va sans aucun doute entraîner un désengagement des États-Unis de la diplomatie climatique. Conséquence immédiate, sans même attendre son investiture en janvier : la voix des négociateurs américains à la COP29, qui s'ouvre le 11 novembre, s'en trouvera affaiblie.
Durant son premier mandat, Donald Trump avait retiré les États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat négocié durant la COP21. La procédure prend un an à partir de la notification et le républicain a promis de la réenclencher, après l'annulation de cette décision par son successeur Joe Biden.
Or c'est dans le cadre de cet accord que les États-Unis se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de moitié d'ici (...)
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