logo Geo

Au Japon, la "cité de l'amour" est confrontée à une menace croissante et pernicieuse

Au Japon, la "cité de l'amour" est confrontée à une menace croissante et pernicieuse
Publié le

En terre nippone, Otaru, connue pour son charme hivernal, reçoit chaque année des visiteurs avides de ses panoramas enneigés. Cependant, le tourisme de masse devient un danger, mettant en péril son essence et dérangeant la paix de ses résidents.

Un attrait qui devient un fardeau. Otaru, une ville portuaire située dans la sous-préfecture de Shiribeshi, sur l’île d’Hokkaidō, dans le nord du Japon, est victime de son succès. Parce qu’elle a accueilli le tournage du film romantique Love Letter sorti en 1995, elle attire chaque année des voyageurs désireux de profiter de la magie hivernale dans son décor enneigé.

Si les retombées économiques locales ont certainement profité aux habitants dans un premier temps, l’identité de la commune est aujourd’hui en péril, et la tranquillité des locaux perturbée. En cause : le surtourisme. Un fléau qui contamine peu à peu ce pays d’Asie de l’Est.

Afflux sans précédent de visiteurs en 2024

Trente ans après la sortie du long-métrage de Shunji Iwai, qui a rendu célèbres plusieurs secteurs d’Otaru, à l’instar des maisons de bois du quartier de Funamizaka, l’attrait semble ne pas vouloir faiblir. L’an dernier, cette ville japonaise, qui compte près de 100000 (...)

Publicité

À lire aussi sur Geo:

Accessibilité : partiellement conforme