Au début du sommet de l'OTAN, l'Alliance marche sur des œufs pour séduire Donald Trump

Alors que les pays membres s’apprêtent à acter une hausse record de leurs budgets militaires, tous les regards sont tournés vers le président américain. Entre flatteries et menaces voilées, les membres de l'Alliance retiennent leur souffle face à l'imprévisibilité de Donald Trump. Mais sauront-ils le satisfaire ?
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l'Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu?
Suspendus aux réactions de l'imprévisible président américain, les pays de l'Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion. Dès sa première prise de parole à son arrivée, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte s'est efforcé de balayer les inquiétudes : "Pour moi, il est absolument clair que les États-Unis soutiennent pleinement" les règles de l'Alliance, a-t-il martelé.
La veille, à bord d'Air Force One, Donald Trump avait de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des États-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Alliance. L'article 5 du traité de l'Otan peut "se définir de plusieurs façons", avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Alliance qui (...)