Ce jeudi 25 juillet 2024, Kamala Harris laisse présager d'un changement significatif dans la politique américaine vis-à-vis de Gaza. Elle promet de s'exprimer ouvertement sur les souffrances civiles et souligne l'importance urgente d'un accord de paix.
La position de la vice-présidente des États-Unis sur le conflit israélo-palestinien tranche avec celle du président sortant, Joe Biden. Lors d’une récente rencontre avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, elle a appelé à une fin rapide à la « guerre dévastatrice ».
Touchée par la situation à Gaza, la vice-présidente fait part de son choc en évoquant les « enfants morts » et les personnes obligées de fuir pour se mettre à l’abri. Face à ce drame humanitaire, elle souhaite que le gouvernement prenne des mesures pour y mettre fin.
Ces propos détonnent avec la position du président sortant, Joe Biden. Ce dernier, connu pour favoriser une approche plus discrète avec Israël, a réaffirmé la nécessité de parvenir à un accord rapidement. Toutefois, il est à noter que leurs positions ne sont pas entièrement divergentes : les deux souhaitent un cessez-le-feu.
Quant à Benyamin Netanyahu, il a su jouer la carte diplomatique en saluant aussi l’ancien président Donald Trump, à qui l’État hébreu doit le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, en mai 2018. Une décision symbolique pour l’État hébreu, désormais considéré par la partie américaine comme sa « capitale éternelle et indivisible ».
De plus, c’est à ce même ancien président que l’on doit les accords d’Abraham en 2020, marquant la fin de l’isolement diplomatique d’Israël dans le monde arabe.