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Après son entrevue avec Netanyahu, Kamala Harris ne veut « pas rester silencieuse » sur Gaza

Après son entrevue avec Netanyahu, Kamala Harris ne veut « pas rester silencieuse » sur Gaza
Publié le 26 juil. 2024 à 13:00, mis à jour le 26 juil. 2024 à 11:02

Ce jeudi 25 juillet 2024, Kamala Harris laisse présager d'un changement significatif dans la politique américaine vis-à-vis de Gaza. Elle promet de s'exprimer ouvertement sur les souffrances civiles et souligne l'importance urgente d'un accord de paix.

TL;DR

  • La vice-présidente demande la fin de la guerre dévastatrice en Israël.
  • Position contrastée avec le président sortant, Joe Biden.
  • Benyamin Netanyahu salue aussi l’ancien président Donald Trump.

Un appel à la fin du conflit

La position de la vice-présidente des États-Unis sur le conflit israélo-palestinien tranche avec celle du président sortant, Joe Biden. Lors d’une récente rencontre avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, elle a appelé à une fin rapide à la « guerre dévastatrice ».

Une empathie marquée pour la situation à Gaza

Touchée par la situation à Gaza, la vice-présidente fait part de son choc en évoquant les « enfants morts » et les personnes obligées de fuir pour se mettre à l’abri. Face à ce drame humanitaire, elle souhaite que le gouvernement prenne des mesures pour y mettre fin.

Une note discordante dans la politique américaine

Ces propos détonnent avec la position du président sortant, Joe Biden. Ce dernier, connu pour favoriser une approche plus discrète avec Israël, a réaffirmé la nécessité de parvenir à un accord rapidement. Toutefois, il est à noter que leurs positions ne sont pas entièrement divergentes : les deux souhaitent un cessez-le-feu.

La position de Benyamin Netanyahu

Quant à Benyamin Netanyahu, il a su jouer la carte diplomatique en saluant aussi l’ancien président Donald Trump, à qui l’État hébreu doit le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, en mai 2018. Une décision symbolique pour l’État hébreu, désormais considéré par la partie américaine comme sa « capitale éternelle et indivisible ».

De plus, c’est à ce même ancien président que l’on doit les accords d’Abraham en 2020, marquant la fin de l’isolement diplomatique d’Israël dans le monde arabe.

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