Après les terres rares, cette autre raison stratégique qui pousse les États-Unis à convoiter le Groenland

Jadis isolée, le Groenland s’impose désormais comme un pivot stratégique majeur pour les États-Unis. Menacé d'annexion par Donald Trump, le territoire glacé sonne pour Washington comme la promesse de terres rares et d'une surveillance accrue des mouvements russes en eaux profondes.
Avec le retour de Donald Trump au pouvoir, le Groenland, territoire glacé des confins de l'Atlantique, est soudain devenu le centre du monde. Le 22 décembre, le président américain l'affirmait : "Pour des raisons de sécurité nationale et de liberté dans le monde, les États-Unis d'Amérique estiment que la possession et le contrôle du Groenland sont une nécessité absolue". Quelques semaines plus tard, il refusait d'exclure l'utilisation de la force militaire afin d'acquérir la plus grande île du monde.
Les regards avides sont rivés sur la parcelle danoise, et plus particulièrement vers ses terres rares — des éléments essentiels à la fabrication de technologies de pointe, notamment les batteries, les semi-conducteurs, ou les armes de nouvelle génération — offertes à l'extraction humaine par la fonte de la calotte polaire. Une mainmise sur ces ressources sécuriserait l'approvisionnement des États-Unis face à la (...)
À lire aussi sur Geo: