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Ani, cité fantôme aux 1001 églises et trésor oublié à la frontière turco-arménienne

Ani, cité fantôme aux 1001 églises et trésor oublié à la frontière turco-arménienne
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Ani, l’ancienne capitale arménienne aux "1001 églises ", dévoile ses ruines majestueuses au cœur d’une vallée turque, entre restauration, mémoire blessée et espoir de sauvegarde.

L’église Saint-Grégoire l’Illuminateur, avec son clocher en cours de restauration, se trouve aujourd’hui en Turquie, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Kars, au bord de la rivière Arpaçay. Sur l’autre rive, c’est l’Arménie.

Des vestiges abîmés par les guerres, séismes, vandalisme et intempéries

Elle est l’un des vestiges les mieux préservés d’Ani, jadis capitale du royaume bagratide d’Arménie (961 à 1045). Une immense cité qui comptait alors près de 100 000 habitants et, disait-on, "1 001 églises". Les ruines d’Ani et les fresques magnifiques qu’elles renferment – inscrites au patrimoine mondial de l’humanité en 2016 – ont souffert des guerres, des séismes, du vandalisme et des intempéries.

Un patrimoine en restauration

Vedat Akçayoz, archéologue amateur et auteur d’une somme sur le sujet, plaide pour la sauvegarde de ce trésor qui "apparient à tous". Le ministère turc de la Culture finance des travaux de restauration, avec le World Monument Fund américain. Quant à l’Arménie, dont la frontière avec la (...)

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