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Agriculture urbaine: que mangeraient les habitants des villes en cas d'apocalypse?

Agriculture urbaine: que mangeraient les habitants des villes en cas d'apocalypse?
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Ne dit-on pas "la fin des haricots" ? En prenant la ville néo-zélandaise de Palmerston North comme cas d'étude, deux scientifiques calculent que des pois plantés dans les jardins et dans les parcs urbains combleraient, en cas de catastrophe, 20 % des besoins alimentaires des habitants. Le reste des apports pourrait provenir de pommes de terre cultivées en périphérie (Adapt Research, université d'Otago).

Un hiver nucléaire, une éruption volcanique massive, une pandémie… "Lors d'une catastrophe mondiale qui perturberait le commerce, les importations de carburant pourraient cesser, ce qui aurait de graves répercussions sur la production alimentaire industrielle et les systèmes de transport qui permettent de remplir les rayons de nos supermarchés", anticipe le Néo-zélandais Matt Boyd.

Consacrant toutes ses recherches à cette éventualité, le fondateur de l'institut indépendant Adapt Research et directeur exécutif de l'ONG Islands for the Future of Humanity (Des îles pour l'avenir de l'humanité) estime que "pour survivre", ses compatriotes "devront considérablement relocaliser la production alimentaire dans les villes et autour de celles-ci."

Ainsi, pour "explorer les moyens d'y parvenir", Matt (...)

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