Gommes à effacer : cinq choses que vous ne saviez peut-être pas

Si en matière d’erreurs nous sommes tous égaux, combien d’entre nous connaissaient toutes ces anecdotes ?
Bien pratiques, ces gommes à effacer, même si le tout-écran et la fin de nos vies scolaires ne nous permettent plus vraiment de les utiliser.
Mais que savez-vous de cette invention, ou encore de ce qui la remplaçait avant ?
Avant la gomme, du pain
Avant 1770, la méthode majoritaire se basait sur le pain qui avait été humidifié et formé en boule. Seulement, ces boules étaient vouées à moisir et pourrir.
Un point commun entre oxygène et gomme
En 1770, le naturaliste et théologien Joseph Priestley – découvreur de l’oxygène et, avec lui, du liquide gazeux que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’eau gazeuse – a décrit “une substance excellemment adaptée à l’effacement de la marque du crayon à mine noire sur le papier”. Il s’agissait du caoutchouc.
Une invention accidentelle
Si Joseph Priestly a découvert les propriétés effaçantes du caoutchouc, c’est à l’ingénieur britannique Edward Nairne que l’on attribue généralement la mise au point et la commercialisation de la première gomme à effacer en Europe. Nairne affirme avoir découvert son invention par hasard : Il a ramassé par inadvertance un morceau de caoutchouc au lieu de miettes de pain, se rendant ainsi compte des propriétés d’effacement du caoutchouc.
Pourquoi la gomme, gomme-t-elle ?
Si les crayons fonctionnent, c’est que lorsqu’ils sont posés sur le papier, leur graphite se mêle aux particules de fibres composant le papier.
Et les gommes ? Les polymères qui les composent sont plus collants que les particules de papier, de sorte que les particules de graphite finissent par adhérer à la gomme. Elles sont ainsi comme des aimants collants.
De la cendre volcanique dans les gommes ?
Les gommes roses utilisent de la pierre ponce pulvérisée pour ajouter de l’abrasivité. La pierre ponce est, bien entendu, de la cendre volcanique.
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