Pape François : Comment son diabète et sa pneumonie ont favorisé l’AVC fatal

L'annonce tragique du décès du Pape François met en lumière les multiples problèmes de santé qu'il a affrontés, dont le diabète et la pneumonie, des conditions médicales qui sont connues pour accroître considérablement le risque d'accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Tl;dr
- Le pape François est décédé suite à un AVC.
- Il souffrait de pathologies augmentant les risques d’AVC.
- Une pneumonie a également affecté sa santé.
Un adieu à la figure spirituelle mondiale
Le 21 avril 2025, une annonce émouvante résonne depuis la Cité du Vatican : le pape François a rendu son dernier souffle. Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), le souverain pontife a succombé à une conjonction de pathologies, toutes favorisant la survenue d’un tel accident.
Un combat contre de multiples affections
Le Pr Andrea Arcangeli, de la Direction de la Santé et de l’Hygiène d’État de la Cité du Vatican, précise sur le certificat de décès que le pape souffrait de diverses affections augmentant le risque d’AVC.
Parmi celles-ci, on compte le diabète de type 2, provoquant l’apparition de plaques d’athérome dans les artères du cerveau, et l’hypertension artérielle, principal facteur de survenue d’un AVC.
Les conséquences d’une récente pneumonie
En plus de ces pathologies, le pape François luttait également contre une maladie pulmonaire chronique, la bronchectasie. Celle-ci, résultant d’une infection et d’une inflammation chronique, entraîne la dilatation et la destruction des bronches.
Il est à noter que « les problèmes pulmonaires semblent en effet avoir jalonné la vie du pape François ». En Argentine, en 1957, une grave infection respiratoire avait nécessité l’ablation d’une partie d’un poumon. Sa santé fragile a continué d’être marquée par des difficultés respiratoires, notamment ces dernières années.
Une santé fragilisée par la maladie
Récemment, le pape avait été hospitalisé pendant cinq semaines pour une pneumonie bilatérale. Selon la European Respiratory Society, cette affection peut multiplier par six le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral chez les personnes âgées.
En effet, l’infection peut déclencher la formation de caillots sanguins en raison de la réponse inflammatoire du corps.