Mort d'Émile : ces deux témoignages clés qui pourraient voler en éclat et changer le cours de l'enquête !

Alors que l'enquête autour de la disparition du petit Émile se poursuit, deux témoignages clés sont aujourd'hui mis à mal. Tous les détails.

Le 8 juillet prochain, cela fera deux ans que le petit Émile Soleil a mystérieusement disparu dans le village du Haut-Vernet. Mais depuis quelques semaines, l'enquête s'accélère soudainement. Dans ce contexte, les grands-parents maternels de l'enfant, ainsi que deux de leurs enfants, ont été placés en garde-à-vue le 25 mars. Le motif de ces auditions ? Homicide volontaire et recel de cadavre.

Finalement, après 48 heures passées dans les locaux de police de Marseille, les gardés-à-vue ont été relâchés sans poursuite. Malgré tout, Philippe Vedovini, le grand-père d'Émile, continue d'attiser la curiosité. En effet, cet homme connu pour son tempérament autoritaire et brutal est surveillé de près par les enquêteurs. Une chose est indéniable cependant, cette terrible affaire réserve encore de nombreuses zones d'ombre. Et ce, à commencer par deux témoignages clés aujourd'hui mis à mal.
Qu'est-il arrivé au petit Émile ?
Une journée d'été. Un enfant qui disparaît sans laisser de trace. Des ossements retrouvés 8 mois plus tard. Une famille unie par les tensions. Et surtout, une question qui reste toujours sans réponse : qu'est-il arrivé à Émile, ce petit garçon de deux ans et demi ? Entre fouilles, interrogatoires, saisies et auditions, les enquêteurs se démènent encore après un an et demi d'incertitudes pour éclaircir les véritables circonstances de cette tragédie.

Pour l'heure, une piste prend de plus en plus d'ampleur dans cette affaire. Celle d'un drame familial. En effet, la théorie selon laquelle un membre du clan Vedovini serait mêlé à la mort d'Émile se renforce jour après jour. D'autant plus que, selon les témoignages de deux voisins du village, le grand-père du petit garçon se serait trouvé à l'extérieur de sa maison le jour fatidique.
Deux témoignages qui pourraient tout changer
Lors des premiers interrogatoires, ceux-ci ont indiqué avoir vu Émile entre 16 h 45 et 17 h dans la rue principale du Haut-Vernet. L’un d'eux a raconté que l’enfant aurait descendu la rue alors que l’autre assure avoir observé le garçon en train de remonter. Des récits contradictoires qui mettent à mal ces deux témoignages. « Est-ce que ces deux hommes ont-ils bien vu, ou cru voir, Émile ? Le doute peut être permis », se demande La Provence, précisant que ces versions posent question aux enquêteurs.

Par ailleurs, nos confrères ont une autre hypothèse. « Après tout, sont-ils sûrs d'avoir parfaitement identifié un enfant âgé de 2 ans et demi qui revenait au Haut-Vernet, un an après y avoir séjourné lors des précédentes vacances d'été ? En l'espace d'un an, est-on certain de reconnaître tout à fait un enfant que l'on n'a plus vu depuis tout ce temps ? Auraient-ils pu le confondre avec un autre enfant blond, même âgé d'un ou deux ans de plus ? », se questionnent-ils. À suivre.

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