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Les Français peinent à adopter les bons comportements face au VIH

Les Français peinent à adopter les bons comportements face au VIH
Publié le 17 juil. 2024 à 16:00, mis à jour le 17 juil. 2024 à 14:01

Selon une enquête menée par Harris Interactive, 60% des Français estiment que les discussions sur le VIH sont insuffisantes. Quels sont les autres résultats surprenants de cette enquête approfondie ?

TL;DR

  • En France, 173 000 personnes vivent avec le VIH.
  • Les Français souhaitent plus d’informations sur le VIH.
  • Le traitement du VIH est mal compris, de même que les méthodes de prévention.

Le VIH en France : une conscientisation nécessaire

En France, pas moins de 173 000 personnes sont atteintes du VIH. Pourtant, la compréhension et la prévention de cette maladie restent méconnues. Une récente enquête menée par Harris Interactive, pour le compte de Gilead Sciences, souligne un besoin d’information sur le VIH.

Un diagnostic souvent complet, mais une méconnaissance des traitements

Selon ce sondage, 82% des Français se sentent bien informés sur le VIH. Cependant, les modes de transmission du virus et l’impact du traitement sur celle-ci demeurent flous pour beaucoup. « Les Français font peu la différence entre les situations avec et sans traitement, comme si le traitement n’avait pas d’influence sur la transmission à leurs yeux », explique le rapport.

Sensibilisation aux moyens de prévention : un enjeu majeur

Alors que seuls 28% des sondés ont déjà entendu parler de la PrEP, le préservatif demeure le seul moyen de prévention identifié par une majorité de Français. « Ils ont conscience que ces différents moyens n’apportent pas une protection totale », ajoutent les auteurs de l’étude. Par ailleurs, 82% des sondés perçoivent le VIH/Sida comme une maladie effrayante et d’importants préjugés persistent.

En quête d’informations : protection et dépistage au cœur du débat

Plus de la moitié (53%) des 52% de Français ayant eu au moins un nouveau partenaire sexuel ces dernières années n’ont pas toujours utilisé de protection. Ce chiffre est en hausse par rapport à 2020. Parmi les raisons invoquées, la confiance envers leur partenaire prime.

En outre, un tiers des sondés ne se fait pas systématiquement dépister après un rapport à risque, prétextant notamment l’absence de symptômes. Pour s’informer, le public privilégie les sites institutionnels sur le VIH. Il est donc essentiel de poursuivre les efforts de communication et d’éducation sur le VIH et sa prévention.

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