Le risque de cancer par HPV oral, un danger évitable
Découvrez comment prévenir le risque de cancer à vie lié au HPV oral !
Tl;dr
- Les hommes sont susceptibles de contracter le VPH oral à risque tout au long de leur vie.
- Le VPH oral contribue à l’épidémie de cancers oropharyngés.
- La vaccination contre le VPH est essentielle pour prévenir ces cancers.
Le VPH oral : un risque constant pour les hommes
Une nouvelle étude rapporte que les hommes sont à risque de contracter des formes dangereuses du virus du papillome humain oral (VPH) tout au long de leur vie.
Cette découverte pourrait avoir des implications importantes pour la prévention des cancers associés au VPH dans la gorge et la bouche.
Une épidémie de cancers oropharyngés
Les cancers oropharyngés, qui se produisent dans la gorge et la bouche, ont atteint des niveaux d’épidémie dans certaines régions du monde, « y compris aux États-Unis et en Europe ». Les hommes sont beaucoup plus susceptibles d’être diagnostiqués que les femmes, même en l’absence d’autres facteurs de risque de cancer, comme le tabagisme ou l’alcoolisme.
Des preuves provenant des États-Unis, du Brésil et du Mexique suggèrent qu’une infection évitable contribue à cette augmentation.
La vaccination contre le VPH : un outil de prévention crucial
Le VPH peut être sexuellement transmis, et bien que toutes les souches du virus ne causent pas le cancer, les souches HPV-16 et HPV-18 sont présentes dans jusqu’à 90% des cas de cancer oral associé au VPH. La bonne nouvelle est qu’il existe un vaccin qui protège contre ces deux souches.
Cependant, les jeunes hommes sont vaccinés contre le VPH à des taux beaucoup plus faibles que les jeunes femmes, ce qui pourrait expliquer pourquoi les cancers oropharyngés continuent d’augmenter, même pendant que les cas de cancer du col de l’utérus diminuent.
Des stratégies de vaccination adaptées
La fréquence constante d’acquisition du VPH à travers les âges et les variations régionales significatives appellent à des stratégies de vaccination adaptées et une plus grande sensibilisation pour aider à prévenir les cancers oropharyngés liés au VPH.
Ces résultats sont « d’une grande priorité à diffuser, car ils informeront plus complètement les études de modélisation et les efforts de santé publique que les données actuellement plutôt fragmentaires que nous possédons sur les infections orales par le VPH au cours de la vie », estime l’épidémiologiste Karin Sundström de l’Institut Karolinska en Suède.