La tempête Ines attendue cette semaine en Europe : quel impact pour la France ?

La tempête Ines s’apprête à traverser l’Europe dans les prochains jours, provoquant des inquiétudes quant à ses effets en France. Les autorités surveillent de près la progression du phénomène météorologique et anticipent d’éventuelles perturbations.

Des contrastes météorologiques marqués en Europe du Sud

La situation météorologique de cette mi-mai illustre, une nouvelle fois, la complexité des échanges atmosphériques autour de la Méditerranée. Tandis que la plupart des régions françaises bénéficieront ce jeudi d’un ciel largement dégagé, les regards se tournent vers le sud où une dépression baptisée Ines par les services italiens s’apprête à frapper fort.

En effet, c’est principalement sur la Sicile, mais aussi sur une partie de la Grèce, que ces masses d’air venues d’Afrique du Nord déverseront des pluies abondantes accompagnées de vents puissants.

Une France partagée entre soleil et averses

Du côté hexagonal, cette perturbation ne sera pas totalement sans effet. Dès vendredi, la région Paca, en bordure du système dépressionnaire, pourrait voir le retour d’averses orageuses. Selon Météo France, certaines pluies pourraient même atteindre le littoral en fin d’après-midi, bien que l’anticyclone positionné entre l’Écosse et l’Islande continue de préserver ailleurs un temps lumineux et sec.

Les vents locaux – mistral et tramontane dans le Sud – apportent tout de même un petit rappel du caractère instable de cette période printanière.

L’instabilité gagne du terrain dès le week-end

Mais attention à ne pas se laisser tromper par cet intermède estival : déjà à partir du samedi 17 mai, un nouvel épisode instable se profile. Le ballet des « gouttes froides » – cette arrivée d’air froid en altitude – reprendra dès la fin du week-end, avec une dépression venant cette fois-ci du nord de l’Espagne.

Résultat ? De nouveaux orages sont attendus entre le lundi 19 et le mercredi 21 mai sur une large moitié sud.

Un déséquilibre pluviométrique persistant en France

Depuis plusieurs semaines maintenant, le pays semble littéralement scindé en deux. Tandis que le Sud accumule les excédents de précipitations, la moitié nord – notamment les Hauts-de-France – connaît un déficit record : à titre d’exemple, à Dunkerque, il n’est tombé aucun millimètre de pluie depuis début mai, une situation inédite sur cette période.

Pour résumer ce début de printemps :

• Soleil généreux au nord et à l’ouest, instabilité au sud-est.
• Basculement attendu avec des orages généralisés dès le week-end.

Au fond, ces épisodes répétés soulignent une météo printanière particulièrement capricieuse et un déséquilibre nord-sud qui tend à s’accentuer au fil des semaines.