IRM : un médecin dévoile 6 faits méconnus sur les risques de l’examen

Un médecin partage six informations essentielles à connaître sur l’IRM, une technique d’imagerie médicale souvent perçue comme inquiétante. Il apporte des éclairages sur les risques réels et les idées reçues entourant cet examen courant.
Tl;dr
- Informez votre médecin en cas d’implants métalliques.
- Grossesse et antécédents médicaux exigent des précautions particulières.
- Claustrophobie et bruit peuvent rendre l’examen difficile.
Des ondes puissantes, des précautions à ne pas négliger
Les IRM se sont imposées comme une technique incontournable dans le diagnostic médical moderne, capables de révéler des anomalies cérébrales ou encore des problèmes de la colonne vertébrale. Pourtant, derrière cette prouesse technologique, plusieurs précautions restent de mise pour garantir la sécurité du patient. La présence d’objets métalliques — pacemaker, implants cochléaires, clips chirurgicaux ou même éclats métalliques — peut transformer l’examen en véritable danger. Dès lors, il s’avère indispensable d’alerter son médecin sur toute prothèse ou objet métallique avant de pénétrer dans l’appareil. Parfois, l’alternative d’un scanner (CT scan) sera privilégiée pour éviter tout risque.
Grossesse, contraste et antécédents : vigilance maximale
Il est fréquent de penser que l’absence de radiation rend l’IRM inoffensive pour les femmes enceintes. Toutefois, la prudence reste de mise durant le premier trimestre : les médecins réservent généralement cet examen aux cas les plus urgents. L’ajout d’un produit de contraste accentue encore la nécessité de précaution, car il peut présenter un risque accru durant la grossesse ou chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale. D’ailleurs, si un doute subsiste sur vos reins ou en cas d’allergies connues, il est recommandé de signaler tout antécédent médical lors de la préparation à l’examen.
Bruits assourdissants et espace confiné : le test du confort psychologique
L’expérience physique de l’IRM n’est pas anodine : entre le confinement dans un tube étroit et les bruits sourds qui rythment chaque séquence, même les patients les plus stoïques peuvent vaciller. Ceux qui souffrent de claustrophobie, par exemple, devraient envisager d’en parler préalablement à leur praticien : selon le contexte, un sédatif léger ou une machine à IRM ouverte pourra être proposé pour apaiser les craintes. Pour limiter la gêne auditive provoquée par le martèlement régulier des ondes magnétiques, certains hôpitaux offrent des bouchons ou des casques audio ; pensez à solliciter ces dispositifs si vous y êtes sensible.
Voici ce qu’il faut retenir pour passer sereinement son examen :
- Alertez toujours sur vos antécédents médicaux et implants.
- N’hésitez pas à évoquer vos peurs liées à l’espace clos.
- Pensez à demander protections auditives ou musique relaxante.
L’immobilité : clé de la réussite pour une image nette
Rester parfaitement immobile constitue un défi souvent sous-estimé lors d’une IRM. En effet, le moindre mouvement peut compromettre la qualité du cliché et conduire à devoir recommencer toute la procédure — une perspective peu engageante quand on sait que l’examen peut durer jusqu’à trois quarts d’heure. Il vaut mieux donc fermer les yeux, contrôler sa respiration et tenter de se détendre autant que possible.
Si les IRM figurent parmi les outils diagnostiques les plus sûrs et précis aujourd’hui disponibles, quelques gestes simples permettent de réduire encore davantage tout risque : transparence sur ses antécédents médicaux, dialogue avec son équipe soignante et préparation mentale font toute la différence avant d’entrer dans la machine.