Financement libyen présumé : place au réquisitoire pour Sarkozy et 11 prévenus

L'affaire du présumé financement libyen fait place à un réquisitoire solennel visant l'ancien président français Nicolas Sarkozy et onze autres personnes en coaccusation, tous suspectés d'être impliqués dans ce scandale financier à grande échelle.
Tl;dr
- Nicolas Sarkozy soupçonné d’un pacte de corruption avec Kadhafi en 2005.
- Le parquet financier requiert contre Sarkozy et 11 autres prévenus.
- Sarkozy nie avoir touché de l’argent illégal.
Un pacte de corruption présumé
L’ancien président français, Nicolas Sarkozy, est au cœur d’une enquête judiciaire qui suscite une attention considérable. Il est soupçonné d’avoir conclu un « pacte de corruption » avec le défunt dictateur libyen, Mouammar Kadhafi. L’accord présumé, qui aurait été conclu fin 2005, visait à obtenir un soutien financier de Kadhafi pour la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007.
Le parquet financier à l’offensive
Après dix semaines de procès dans cette affaire complexe, le parquet financier prévoit de requérir contre l’ancien président et 11 autres prévenus, dont trois anciens ministres.
Ce mardi 25 mars 2025 marque le début d’une phase cruciale du procès qui se déroulera sur deux jours et demi. Les procureurs présenteront leur vision détaillée de l’affaire et formuleront le montant des peines requises à la fin des débats.
La défense de Sarkozy
Malgré la gravité des accusations portées contre lui, Sarkozy maintient son innocence. Il a déclaré n’avoir « touché aucun centime d’argent illégal » et a critiqué le parquet financier, affirmant qu’il avait été présumé coupable d’emblée.
Les autres prévenus
Parmi les autres prévenus figurent l’ancien ministre Eric Woerth, poursuivi en tant que trésorier de la campagne, et l’ancien proche de Sarkozy, Thierry Gaubert. Les deux hommes d’affaires saoudiens, un banquier franco-djiboutien et un ancien cadre d’Airbus sont aussi concernés par l’enquête.
En conclusion, cette affaire, qui a nécessité une décennie d’enquête, promet de révéler des détails choquants sur les pratiques politiques et financières. Le verdict, attendu avec impatience, pourrait avoir des conséquences majeures pour Sarkozy et les autres prévenus.