logo 24matins

Et si dormir séparément était la clé pour retrouver des nuits réparatrices ?

Et si dormir séparément était la clé pour retrouver des nuits réparatrices ?
Publié le

De plus en plus de couples choisissent de dormir séparément afin d’améliorer la qualité de leur sommeil. Cette tendance, appelée « sleep divorce », gagne en popularité chez ceux qui cherchent à retrouver des nuits réparatrices.

Tl;dr

  • Le « sleep separation » améliore souvent la qualité du sommeil.
  • Dormir séparément n’est pas synonyme de perte d’intimité.
  • Communication et flexibilité sont essentielles pour ce choix.

Un héritage historique remis en question

Qui aurait cru que le fait de dormir dans des lits séparés, aujourd’hui souvent mal perçu, était autrefois un privilège réservé à l’élite ? Au sein de l’aristocratie européenne, disposer de chambres distinctes symbolisait non seulement le raffinement mais aussi la richesse. Cette pratique, tombée en désuétude, revient pourtant sur le devant de la scène sous le nom moderne de « sleep separation » – ou séparation nocturne. Alors que partager le même lit s’est imposé comme la norme chez les couples contemporains, l’idée de s’accorder une nuit paisible loin du tumulte nocturne de son conjoint séduit à nouveau.

Dormir à part : motivations et bénéfices

La vie quotidienne des couples n’est pas exempte de perturbations nocturnes : ronflements, horaires incompatibles, différences de température ou présence d’enfants en bas âge rendent parfois le sommeil en duo difficile. Nombreux sont ceux qui, par souci de bien-être, optent pour des nuits séparées afin d’améliorer leur repos. Les recherches menées à ce sujet révèlent d’ailleurs quelques surprises : si beaucoup affirment mieux dormir près de leur partenaire, les mesures objectives – comme l’électroencéphalogramme (EEG) – montrent au contraire une qualité de sommeil supérieure lorsqu’on dort seul.

Parmi les avantages régulièrement rapportés :

  • Moins de réveils liés aux troubles du sommeil du conjoint (apnée, insomnie).
  • Diminution des tensions conjugales dues à la fatigue.
  • Baisse de l’anxiété liée au fait d’être gêné… ou gênant.

Plus étonnant encore, certains couples constatent un regain d’énergie et une meilleure humeur après une bonne nuit passée chacun dans son lit, ce qui peut même renforcer l’intimité.

Difficultés pratiques et idées reçues

Pourtant, il serait naïf d’ignorer les freins : sentiment de solitude pour certains, stigmatisation sociale ou contraintes matérielles – tous n’ont pas deux chambres à disposition. Le mythe selon lequel cette séparation signerait la fin du couple reste coriace. Or, si elle limite peut-être certaines opportunités spontanées, rien n’indique que la flamme doive forcément vaciller : nombre d’experts observent même que mieux reposés, les partenaires se montrent plus enclins à entretenir leur complicité.

S’adapter sans rompre le lien

En réalité, la clé réside dans le dialogue et la souplesse. Rien n’oblige à faire du « sleep separation » une règle rigide : alterner selon les besoins – semaine séparée, week-end partagé – offre un compromis apprécié. Et si cohabiter dans le même lit s’avère impossible ? D’autres solutions existent : masque pour les yeux, bouchons d’oreille ou bruit blanc peuvent limiter les nuisances nocturnes.

Quoi qu’il en soit, persister dans un sommeil perturbé n’a rien d’une fatalité. Un échange sincère avec son partenaire – voire un avis médical en cas de troubles persistants – reste le meilleur moyen d’associer harmonie relationnelle et nuits réparatrices.

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme