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Entorse de la cheville : l’importance d’une consultation médicale rapide dans la premières 24 heures

Entorse de la cheville : l’importance d’une consultation médicale rapide dans la premières 24 heures
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Une entorse à la cheville, même jugée bénigne, nécessite une attention médicale rapide. Consulter dans les 24 heures permet d’obtenir un diagnostic précis, d’éviter des complications et de garantir une prise en charge adaptée à la gravité de la blessure.

Tl;dr

  • L’entorse de cheville reste sous-estimée et mal prise en charge.
  • Consulter un professionnel dans les 24h est crucial.
  • Risque élevé d’instabilité chronique sans suivi adapté.

Un risque trop souvent négligé

En France, les entorses de cheville demeurent un problème de santé régulièrement minimisé. Pourtant, la Haute autorité de Santé (HAS) alerte sur les conséquences à long terme d’une prise en charge insuffisante. Malgré leur fréquence, ces blessures ne sont pas anodines : selon l’institution, près de 40 % des personnes concernées développent une instabilité chronique, accompagnée de douleurs persistantes ou de limitations dans la vie quotidienne.

Cette réalité, longtemps méconnue, refait surface alors que la HAS actualise ses recommandations, plus de quinze ans après la dernière mise à jour.

L’appel à agir vite : consultation sous 24 heures

La nouveauté majeure ? L’incitation à consulter systématiquement un professionnel — médecin généraliste ou kinésithérapeute — dans les 24 heures suivant une entorse. Ce conseil concerne toute entorse présentant douleur, gonflement ou difficulté à se mouvoir.

« L’entorse de cheville est souvent banalisée par une grande majorité de la population qui méconnaît les risques de récidive et d’instabilité chronique, en l’absence d’une prise en charge appropriée », martèle la HAS. Un appel clair à ne plus sous-estimer ce type de blessure.

Des symptômes qui perdurent chez un patient sur deux

Au fil des mois, nombreux sont ceux qui continuent d’éprouver des gênes : limitations lors d’activités sportives ou quotidiennes, sensation d’instabilité… Pour éviter cette évolution défavorable, la prise en charge doit être adaptée dès le départ.

Si une rééducation s’impose, elle devrait s’étendre sur cinq à sept jours initialement ; ensuite vient le temps d’une réévaluation pour déterminer si le retour aux activités normales est envisageable ou si une poursuite des soins s’impose.

Mieux prévenir pour mieux guérir

Face à ce constat préoccupant, voici ce que préconise désormais la HAS :

  • Consulter rapidement (sous 24 h)
  • Démarrer une rééducation si nécessaire
  • S’assurer d’un suivi régulier pour éviter les séquelles

Une démarche qui vise autant à limiter les complications qu’à sensibiliser la population : désormais, difficile de considérer l’entorse comme un simple incident sans conséquence.

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