De nouvelles preuves démontrent que la COVID longue est une lésion cérébrale

Plus de preuves démontrent que le COVID longue durée est en réalité une lésion cérébrale.

COVID-19 de longue durée : une inflammation cérébrale persistante

Une équipe de chercheurs des Universités de Cambridge et d’Oxford a mis en évidence, grâce à des scanners haute résolution, des anomalies structurelles microscopiques dans le tronc cérébral des personnes se remettant de la COVID-19. Une inflammation cérébrale a été observée jusqu’à 18 mois après la première contraction du virus.

Le tronc cérébral, zone vulnérable à la COVID-19

Les auteurs de l’étude concluent : « Nous démontrons que le tronc cérébral est un site de vulnérabilité aux effets à long terme de la COVID-19, avec des changements persistants dans les mois suivant l’hospitalisation ».

Ils ajoutent que ces changements sont plus évidents chez les patients ayant séjourné plus longtemps à l’hôpital et présentant une gravité de COVID plus élevée, des réponses inflammatoires plus marquées et des résultats fonctionnels plus mauvais.

Des symptômes similaires aux traumatismes cérébraux graves

La neuroscientifique Catarina Rua de Cambridge souligne : « Le fait que nous observions des anomalies dans les parties du cerveau associées à la respiration suggère fortement que les symptômes persistants sont un effet de l’inflammation du tronc cérébral suite à l’infection par la COVID-19 ». Elle note que des symptômes similaires sont observés chez les patients ayant subi des traumatismes cérébraux graves.

Ces découvertes sont d’autant plus importantes que les scanners IRM conventionnels n’ont révélé aucune anomalie structurelle dans le tronc cérébral des personnes atteintes de la COVID-19 de longue durée. Cependant, avec l’utilisation de scanners 7T (7 Tesla), les chercheurs peuvent désormais mesurer ces détails avec plus de précision.