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Condamnation de Marine Le Pen : la loi est appliquée, assure le procureur Heitz

Condamnation de Marine Le Pen : la loi est appliquée, assure le procureur Heitz
Publié le , mis à jour le

Selon le procureur Rémy Heitz, Marine Le Pen a tenu des propos complètement exagérés. Il insiste sur le fait que la loi a été mise en œuvre comme il se doit, sans aucune dérogation.

Tl;dr

  • Le procureur général Rémy Heitz répond aux critiques suite à la condamnation de Marine Le Pen.
  • Il affirme que la décision est judiciaire, non politique, et respecte les règles démocratiques.
  • Heitz déplore la mise sous protection de la présidente du tribunal suite à des menaces.

La réponse de Rémy Heitz à la condamnation de Marine Le Pen

Dans un contexte tendu suite à la condamnation de Marine Le Pen, Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, a pris la parole pour partager son point de vue.

Une décision judiciaire, pas politique

Face à une vague de critiques, Rémy Heitz a tenu à rappeler la nature purement judiciaire de cette décision. « La justice n’est pas politique, cette décision n’est pas une décision politique, mais judiciaire, rendue par trois juges indépendants, impartiaux », a-t-il affirmé le 1er avril 2025.

Il a dénoncé les « termes totalement excessifs » utilisés par Marine Le Pen sur TF1 pour qualifier le jugement.

Le respect des règles démocratiques

Le haut magistrat a insisté sur le fait que la condamnation de la cheffe de l’extrême droite a été prononcée conformément aux règles démocratiques. Selon lui, la décision est issue d’un « débat contradictoire » et s’appuie sur « des textes votés par la représentation nationale ». En résumé, « Les juges ont appliqué la loi et des peines prévues par la loi. »

Des menaces inadmissibles contre la présidente du tribunal

Choqué, Rémy Heitz a déploré les menaces qui ont nécessité la mise sous protection de la présidente du tribunal. Il a qualifié ces attaques de « totalement anormales » et a appelé à « la mesure, la sérénité ». Pour lui, il est essentiel de « laisser la justice faire son travail en toute indépendance ».

En ce qui concerne le possible appel avant la présidentielle 2027, il a précisé que cela dépendrait du calendrier judiciaire de la cour d’appel de Paris, avec des dates qui seront « probablement connues assez vite ».

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