Avril 2025 atteint des records de chaleur avec 29,4°C, rapporte Météo France

Météo France fait état de températures exceptionnellement élevées pour un mois d’avril en 2025, avec un record de 29,4°C relevé localement, inscrivant ce mois parmi les plus chauds jamais enregistrés dans l’Hexagone.
Tl;dr
- Avril 2025, cinquième mois d’avril le plus chaud.
- Records de chaleur battus surtout dans le nord.
- Météo contrastée avec épisodes de neige et d’inondations.
Des températures remarquables au nord du pays
Ce printemps, la France a connu un mois d’avril 2025 singulièrement chaud, notamment dans sa partie septentrionale. Selon Météo France, il s’agit même du cinquième mois d’avril le plus chaud jamais enregistré depuis le début des mesures en 1900.
Avec une température moyenne nationale de 13,5 °C, l’écart par rapport aux normales de saison (période 1991-2020) atteint +1,7 degré. Certains territoires du nord ont vu tomber plusieurs records thermiques, illustrant un phénomène qui tend à se répéter ces dernières années.
Des épisodes chauds inédits mais pas isolés
Deux vagues de chaleur qualifiées d’anormales ont marqué ce mois d’avril, l’une en tout début et l’autre à la fin. Durant ces épisodes, les seuils des 25 °C ont été régulièrement dépassés, et parfois frôlés les 30 °C. Ainsi, Paris a enregistré jusqu’à 29,4 °C, tandis que Lille affichait 28,5 °C.
Ce n’est toutefois pas la première fois qu’une telle situation survient : déjà en avril 2005, la France entière connaissait des températures similaires sur plusieurs jours. Plus récemment encore, en avril 2024, certaines villes comme Lyon avaient frôlé les 29 degrés dès le début du mois.
Météo contrastée et phénomènes extrêmes
Loin d’une uniformité météorologique, ce mois d’avril s’est révélé particulièrement hétérogène. Le nord du pays a bénéficié d’un fort excédent d’ensoleillement, jusqu’à +40 % localement au nord de la Seine. Le sud-ouest et la région Paca ont en revanche accusé un déficit atteignant parfois -10 %. Sur le plan des précipitations, la moitié nord essuie son troisième mois consécutif de déficit pluviométrique.
Mais certaines zones échappent à la règle : en Nouvelle-Aquitaine, près de 100 mm de pluie se sont abattus en deux jours (les 19 et 20 avril), provoquant crues et inondations notables dans les Charentes ou encore le Limousin.
L’hiver n’a pas totalement cédé sa place
À contre-courant de cette douceur générale, la mi-avril a surpris avec des chutes de neige jugées parfois « exceptionnelles » dans les Alpes – citons Bourg-Saint-Maurice (865 m), où un record mensuel a été battu avec 38 cm tombés durant une seule nuit. À Tignes ou dans les hauteurs savoyardes, certains cumuls ont même atteint un mètre.
En somme, ce printemps débute sous le signe des extrêmes : entre records de chaleur précoce au nord et événements hivernaux persistants sur les reliefs alpins, l’empreinte du dérèglement climatique apparaît toujours plus tangible à travers l’hexagone.
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