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Après 2027, Emmanuel Macron envisage-t-il un retour ? Le chef de l’État entretient le suspense

Après 2027, Emmanuel Macron envisage-t-il un retour ? Le chef de l’État entretient le suspense
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Alors que la fin de son second mandat approche, Emmanuel Macron laisse planer le doute sur ses intentions pour l’après-2027. Le chef de l’État ne ferme pas la porte à une possible candidature, alimentant ainsi les spéculations sur son avenir politique.

Tl;dr

  • Emmanuel Macron n’exclut pas un retour en 2032.
  • La Constitution limite à deux mandats consécutifs.
  • Un troisième mandat serait inédit sous la Ve République.

Une possible réapparition politique en 2032 ?

Le suspense demeure autour de l’avenir d’Emmanuel Macron. Invité le mardi 13 mai 2025 sur le plateau de TF1, lors de l’émission « Les défis de la France », le président a esquivé les questions sur son après-Élysée, affirmant simplement : « Je réfléchirai à la suite quand j’aurai fini [l’actuel mandat] ».

La Constitution lui ferme la porte pour un troisième mandat consécutif en 2027, mais, et c’est là que l’incertitude s’installe, aucune règle ne s’oppose à une éventuelle candidature lors du scrutin suivant, en 2032.

Des précédents… inexistants sous la Ve République

Ce scénario soulève immédiatement des interrogations historiques. Depuis l’avènement de la Ve République en 1958, aucun chef d’État n’a jamais tenté ni réussi à briguer une troisième élection présidentielle. Pour mémoire :

  • Charles de Gaulle fut élu une première fois via un collège électoral en décembre 1958, puis au suffrage universel direct en 1965, avant de démissionner après l’échec d’un référendum en avril 1969.
  • François Mitterrand (1981-1995) et Jacques Chirac (1995-2007), bien qu’ayant effectué deux mandats chacun, ne se sont jamais publiquement projetés vers une troisième course à la présidence.

L’amertume face à la limitation des mandats

Ce point constitutionnel, imposé sous le seul mandat de Nicolas Sarkozy, continue d’alimenter les débats. À l’été 2023 déjà, lors d’une discussion avec les dirigeants des partis politiques français, Emmanuel Macron avait qualifié cette limite de deux mandats consécutifs de « funeste connerie », si l’on en croit plusieurs participants présents ce jour-là.

Ce terme fort trahit une certaine frustration — partagée par quelques soutiens du président qui évoquent discrètement depuis plusieurs mois la perspective d’une candidature en 2032.

Avenir incertain et ambitions feutrées

À ce jour, l’actuel chef de l’État préfère temporiser. Officiellement, il ne se projette pas au-delà de son second mandat. Pourtant, l’hypothèse d’un retour n’a rien d’illusoire pour ses plus proches partisans. Reste à savoir si un homme politique aura un jour la volonté — ou simplement l’opportunité — d’entrer dans cette zone inexplorée qu’est un troisième mandat sous notre Constitution actuelle.

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