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Alerte de l’ONU sur les nitazènes, une drogue plus puissante que le fentanyl

Alerte de l’ONU sur les nitazènes, une drogue plus puissante que le fentanyl
Publié le 28 juin 2024 à 00:00, mis à jour le 27 juin 2024 à 22:00

L'arrivée aux États-Unis et au Canada de drogues 500 fois plus fortes que la morphine, fait grand bruit. Serait-il possible que ce fléau se propage ailleurs dans le monde ?

Tl;dr

  • L’ONU avertit de l’émergence de nouvelles drogues synthétiques plus puissantes.
  • Les nitazènes sont 500 fois plus forts que la morphine et provoquent de nombreuses overdoses.
  • Actuellement, l’ONU craint un essor des opiacés de synthèse suite à la chute de la production d’opium en Afghanistan.
  • Près de 292 millions de personnes ont consommé des drogues en 2022.

Des nitazènes plus puissants que le fentanyl

Vers une nouvelle vague de décès par overdose. C’est l’avertissement alarmant de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui signale l’apparition de drogues de synthèse extrêmement puissantes, principalement du groupe des nitazènes.

Ces substances, environ 500 fois plus puissantes que la morphine, provoquent déjà un nombre croissant de décès par overdose.

Primum non nocere

Pour Angela Me, experte à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’extension de ces opiacés est particulièrement préoccupante.

Développés initialement comme des analgésiques, les nitazènes agissent en se liant aux récepteurs opioïdes du cerveau provoquant une dépression respiratoire sévère et un haut risque d’overdose.

Des remplacements inquiétants

L’absence de la culture du pavot en Afghanistan a conduit à une chute de la production d’opium de 74% dans le monde. En conséquence, l’ONUDC craint une escalade vers les opiacés de synthèse comme le fentanyl, les traitements de substitution aux opiacés et les nitazènes.

Une consommation mondiale en hausse

La consommation de drogues, y compris la cocaïne, a atteint des chiffres records en 2022, avec près de 292 millions d’usagers. En plus, le cannabis demeure la substance la plus populaire. Cependant, seul un faible pourcentage de consommateurs bénéficie d’une prise en charge médicale.

Au terme de ces constatations, la question qui se donne est : serons-nous en mesure d’arrêter cette perfide avancée de l’usage de ces drogues de synthèse ?

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