logo 24matins

Indre : une femme avoue le meurtre de ses trois bébés en huit ans

Indre : une femme avoue le meurtre de ses trois bébés en huit ans
Publié le , mis à jour le

Dans une confession choquante et inattendue, une femme admet avoir commis l'impensable : elle a tué ses trois bébés, chacun à des intervalles de quelques années, précisément en 2012, 2015 et 2020.

Tl;dr

  • Une femme a avoué en garde à vue avoir tué ses trois bébés entre 2012 et 2020.
  • Elle a été placée en détention provisoire et le père a été mis hors de cause.
  • Les autopsies ont conclu à des asphyxies mécaniques volontaires.

Une tragédie familiale en Indre

Une femme de l’Indre, dont l’identité reste protégée, a été écrouée après avoir avoué les meurtres de ses trois bébés entre 2012 et 2020. Les faits choquants ont eu lieu à Celon, un village paisible de quelques centaines d’habitants.

Des aveux glaçants

Arrêtée il y a une semaine, la mère a confessé pendant sa garde à vue avoir tué ses trois jeunes enfants. Selon la procureure de la République de Bourges, Céline Visiedo, la mère a déclaré avoir agi « par pulsion ». La Nouvelle République rapporte que les trois enfants étaient décédés respectivement en 2012, 2015 et 2020, après seulement quelques mois de vie.

Une enquête en cours

Une information judiciaire a été ouverte en 2022 « contre X pour meurtres sur mineurs » de moins de 15 ans. L’enquête est supervisée par le pôle de l’instruction du tribunal judiciaire de Bourges.

La mère a été mise en examen et placée en détention provisoire le 14 mars dernier. Le père, selon le magistrat de Bourges, n’était au courant de rien et a été mis hors de cause.

Des autopsies révélatrices

Des autopsies ont été réalisées après chaque décès. En 2021, une expertise a repris l’ensemble des trois décès et a conclu à des asphyxies mécaniques volontaires. Le maire du village, Alain Bossard, a confié que la mère participait à la vie de la commune.

Un adjoint du maire a témoigné que les parents se rendaient plusieurs fois par semaine sur les sépultures des enfants, toujours fleuries. « On pensait à des problèmes génétiques, à des morts subites », a-t-il déclaré. « Nous n’aurions jamais imaginé. »

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme