« Un rendement attractif de 4,5 à 5 % par an »... Ce placement en plein essor est-il fait pour vous ?

De plus en plus d’investisseurs s’intéressent à ces fonds obligataires combinant un rendement attractif avec un profil de risque modéré. Décryptage.
Les obligations hybrides sont émises par les entreprises non-financières, bénéficiant d'un risque de crédit de bonne qualité, selon les analyses réalisées par les agences de notation. Mais, à la différence d'obligations classiques, en cas de faillite par exemple, les investisseurs détenteurs de ces titres bénéficient d'un moindre rang de priorité dans le cadre d'un plan de restructuration éventuel, ce qui les exposent à un risque de perte supérieur. D'autant plus que les maturités de ce type d'obligations sont très longues (30 ans et plus), voire illimitées (perpétuelles).
Le comportement pas toujours intuitif des obligations
Des risques à prendre en compte
En contrepartie de ces contraintes, leur rendement est plus attractif qu'une obligation classique émise par le même émetteur. Néanmoins, il faut savoir que le paiement annuel des intérêts de ces titres, aussi appelé« coupon » par les spécialistes, ne sont pas garantis et peuvent être différé de manière discrétionnaire. Dans une telle hypothèse, « le coupon est cumulatif l'année suivante, sachant que l'entreprise ne pourra pas payer de dividende à ses actionnaires avant d'avoir solder les coupons dus », indique Marc Lacraz, co-gérant du fonds EdR SICAV Corporate Hybrid Bond.