Très populaires, ces 3 placements génèrent de nombreux soucis pour les épargnants

Deux tiers des litiges reçus par le médiateur concernent les délais de transfert d'un PEA d'un établissement à un autre. Explications.
« En 2024, le Plan d'épargne en actions (PEA) et l'épargne salariale restent les premiers motifs de saisines même si leur nombre est en baisse (de respectivement 37% et 15%) », rapporte le médiateur de l'AMF dans sa dernière étude parue ce mercredi 11 juin.
Pour les Plan d'épargne en actions (PEA) , deux tiers des litiges reçus par le médiateur concernent les délais de transfert d'un établissement à un autre. L'AMF s'est récemment intéressé aux PEA et surtout aux frais de courtage et droits de garde facturés. Ces derniers, stables entre 2024 et 2025, ont tout de même augmenté de 30% sur les cinq dernières années. À titre d'exemple, le niveau moyen des frais s'élevait en 2020 à 0,27% pour un portefeuille de 60 000 euros répartis sur 10 lignes, contre 0,35% en 2025.
« Une hausse de 30% »... Ces frais payés sur les PEA explosent dans les grandes banques
Le deuxième motif de saisine concerne l'épargne salariale, même si comme pour les litiges liés aux PEA, le nombre de dossiers est en baisse (-15% par rapport à 2023. Les principaux litiges concernent les conditions de déblocage anticipé de ces produits. Depuis l'été dernier, trois nouveaux cas de déblocage anticipé du Plan épargne entreprise (PEE) se sont ajoutés :