Seules 3 entreprises du CAC 40 proposent ce placement atypique à la Bourse de Paris

Produit hybride pouvant être assimilé comme une combinaison entre une action et une obligation cotée en Bourse, les titres participatifs ne sont pas dénoués d'intérêt pour les épargnants. Mais avant de se lancer, certaines précautions s'imposent. Décryptage.
C'est en 1983, que les titre participatifs (TP) ont fait leur apparition à la Bourse de Paris. A cette époque, « il s'agissait pour les pouvoirs publics de recapitaliser les entreprises nationalisées, tout en conservant leur contrôle », indique Nicolas Pérot, spécialiste du marché obligataire et gérant du site oblig.fr.
En effet, les TP sont considérés comme des emprunts perpétuels, destinés à renforcer le capital de ces entreprises. Mais, à la différence d'une obligation classique, les titre de participatifs ne disposent pas d'une date d'échéance.
Souvent méconnus des épargnants, ces titres se négocient en Bourse comme une simple action. En termes de rémunération, comme pour une obligation, leurs détenteurs perçoivent chaque année un coupon.
Mais, à la différence d'un titre obligataire classique, ce coupon est généralement composé d'une partie fixe – généralement le TMO (Taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées) avec un taux de 3,24% au second semestre 2024 – et d'une part variable, indexée sur le bénéfice ou le chiffre d'affaires de l'émetteur.