Retraite : cette pension que vous oubliez peut-être de réclamer

De nombreux agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques cotisent pour une retraite complémentaire sans jamais en bénéficier, selon une étude de la Caisse des dépôts. Explications.
D'après une étude de la Caisse des dépôts publiée le 10 mars, 27,5% des affiliés à l'Ircantec (Institution de Retraite Complémentaire des Agents Non Titulaires de l'Etat et des Collectivités publiques) ne font pas valoir leurs droits à la retraite. Sur les 1,59 million d'affiliés, cela représente 437 000 personnes qui laissent leur pension complémentaire en suspens. Un constat préoccupant, d'autant que l'étude précise que ce taux de non-recours est « bien plus élevé que dans d'autres régimes de retraite », comme le rapporte Capital.
Contrairement aux fonctionnaires titulaires bénéficiant d'un régime de retraite spécifique, les agents non titulaires de la fonction publique – tels que les contractuels, vacataires ou auxiliaires – cotisent à l'Ircantec. Cependant, ces derniers y restent souvent pour une période limitée avant de passer à d'autres régimes comme l'Agirc-Arrco ou la CNRACL (Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales). Cette courte durée de cotisation explique des pensions complémentaires particulièrement faibles, en moyenne 230 euros brut par an, soit environ 20 euros par mois.
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