Qu’est-ce que le B100, ce carburant moins polluant que le diesel ?
Découvrez le B100, ce carburant révolutionnaire qui pourrait bien signer la fin de la pollution de l'air causée par le diesel.
Tl;dr
- La pollution due aux véhicules diesel est un problème croissant en France.
- Le B100, un carburant 100% végétal, est une alternative viable.
- Cependant, l’adoption massive du B100 pourrait avoir des conséquences écologiques.
La pollution des véhicules diesel : un fléau pour la santé publique
Quiconque a déjà suivi un camion diesel sait à quel point ses émissions peuvent être incommodantes. Avec l’arrivée du froid, cette pollution s’intensifie, rendant l’air presque irrespirable.
La faute à qui ? Principalement aux feux de cheminée et aux véhicules diesel. Un phénomène qui engendrerait jusqu’à 40.000 décès prématurés chaque année en France.
Le B100 : une solution alternative aux émissions de diesel
Face à ce constat, certaines entreprises de transport cherchent à réduire leur empreinte écologique en adoptant des solutions plus vertes. L’une d’elles est le B100, un carburant 100% végétal à base d’huile de colza. Renouvelable et moins polluant, avec une empreinte carbone 60% plus faible que le diesel, il semble être une réponse prometteuse à la pollution des diesel.
« Franchement, c’est comme si on conduisait un diesel, c’est la même chose. Sauf que ça ne sent rien. » affirme Dominique, responsable des chauffeurs de la société Episaveurs de Rennes. Cette entreprise a fait le choix de passer toute sa flotte au B100, réduisant ainsi de 80% ses émissions de particules fines.
Le biocarburant : une solution encore confidentielle
Néanmoins, le B100 reste encore peu connu et principalement utilisé par les flottes d’entreprises. De plus, sa production dépend fortement du lobbying du groupe Avril, qui milite pour que ses huiles végétales soient utilisées comme carburant. Une bataille économique menée en arrière-plan de la problématique écologique.
Quel impact pour l’agriculture ?
Cependant, l’essor du B100 n’est pas sans conséquences. Il entraîne un coût supplémentaire pour les entreprises et pourrait avoir un impact majeur sur l’agriculture française. Si le B100 devait remplacer le diesel, il faudrait planter des millions d’hectares de colza dans notre pays. Un enjeu écologique à prendre en compte pour éviter de reproduire les erreurs d’autres pays, qui ont sacrifié leurs forêts pour la production de biocarburants.
