Les viticulteurs de Bordeaux alertent : Une taxe de 20% pourrait réduire le business de 20%
Découvrez comment une augmentation de 20% de la taxe à Bordeaux pourrait engendrer une chute drastique de 20% des affaires, un avertissement qui sonne comme un cri d'alarme!
Tl;dr
- L’administration Trump projette d’augmenter les taxes sur les vins français exportés aux États-Unis.
- La filière vinicole française craint une baisse importante des importations américaines.
- Les acteurs du secteur espèrent pouvoir absorber la hausse et négocier des accords.
Une taxe à l’importation qui fait frémir
Les vignerons français sont sous le choc. L’administration Trump envisage d’augmenter de façon significative les taxes sur les vins français exportés vers les États-Unis. La taxe actuelle, qui s’élève à moins de 2 %, pourrait être multipliée par dix. Une décision qui risque d’avoir des répercussions majeures sur l’industrie vinicole française et notamment celle des régions de Bourgogne et de Bordeaux, pour qui les États-Unis représentent le premier marché d’importation.
Un impact potentiellement dévastateur
La fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France n’a pas tardé à réagir, soulignant dans un communiqué les « conséquences extrêmement lourdes » de cette décision. L’entrée en vigueur d’une telle taxe pourrait entraîner « un recul des importations d’environ 800 millions d’euros », selon la fédération. Pour Philippe Tapie, président de Bordeaux Négoce, cette augmentation de 20 %, dite ad valorem, est une véritable épine dans le pied pour les producteurs français.
Les vignerons face à une menace de taxe à 200 %
L’annonce de cette possible augmentation a suscité un sentiment de « soulagement » chez certains vignerons, qui craignaient une taxe à 200 %.
Elle espère que cette hausse sera répartie entre les intermédiaires, comme ce fut le cas lors de l’instauration des premières taxes Trump en 2021.
Le pari de la négociation
Malgré l’incertitude, les acteurs du secteur vinicole français restent combatifs. Ils comptent négocier de nouveaux accords et faire pression sur la commission européenne pour maintenir de bonnes relations avec le gouvernement américain.
Comme l’a souligné Philippe Tapie, au-delà de la pénalisation du secteur, c’est le consommateur américain qui risque d’être le plus touché par cette hausse des prix.
